C'est bien connu : fidéliser un client coûte
jusqu'à 10 fois moins cher que d'en recruter un
nouveau. Avec Internet, ce rapport est encore plus significatif.
Contrairement aux autres canaux, le Web laisse le choix au
client.
Si l'internaute décide de visiter un site
régulièrement, s'il choisit de s'abonner à une
newsletter, c'est qu'il est sensible à une marque ou
à une offre. Avec Internet, il n'est plus question
d'intrusive marketing, d'offres que l'on reçoit
dans sa boîte aux lettres sans les avoir demandées. On
passe à l'ère du permission marketing : en cochant la
case "je souhaite recevoir les offres de...", l'utilisateur
autorise la marque de le contacter régulièrement.
Plus que sur tout autre média, les annonceurs peuvent
craindre la concurrence. Et pour cause : elle est à un clic.
Mais si l'utilisateur se sent en confiance sur un site, il n'a
aucune raison de le quitter. Dans plus de 50 % des cas, les
internautes avouent revenir "consommer" sur un site par
habitude.
Tout l'enjeu consiste donc à retenir l'internaute une
bonne fois pour toutes, en lui permettant de se sentir "comme
à la maison" sur un site. Grâce notamment aux
possibilités qu'Internet offre en termes de
personnalisation, on entre dans l'ère du marketing
one-to-one.
Pour installer cette proximité durablement, l'annonceur
doit s'attacher à instaurer un dialogue avec sa cible.
- Pour que l'utilisateur soit fidèle, il suffit de
dialoguer avec lui
-
On pourrait comparer la relation entretenue entre un annonceur
et ses utilisateurs à une relation amoureuse. Le dialogue,
l'échange, l'ouverture à l'autre progressivement
mués en exclusivité participent de l'instauration
d'un lien fort, n'invitant plus à aller voir ailleurs.
Le contenu intervient de manière incontournable à
chaque étape de la relation nouée entre annonceur et
utilisateurs. Reposant notamment sur une politique d'animation du
site, la stratégie éditoriale établie
contribue très largement à la fidélisation des
publics.
1. "Parler" régulièrement à
l'audience
Permettre à l'utilisateur de garder la marque
présente à l'esprit est un travail de chaque
instant.
1. 1 Mettre en œuvre une politique d'animation
éditoriale
Il s'agit du B.A BA : pour inviter un internaute à
revenir sur un site, il faut lui fournir de l'information nouvelle
régulièrement. L'entreprise doit communiquer sur son
actualité, ses nouveautés pour permettre à son
site de vivre. Et l'utilisateur doit pouvoir appréhender la
fraîcheur de l'information dès lors qu'il parvient sur
la page
d'accueil.
- Nokia promeut ses nouveautés sur sa page d'accueil
- Loupe pour zoomer sur l'image
-
Comme toute page d'accueil digne de ce nom, celle de Nokia
France valorise les dernières nouveautés de la
marque. Celles-ci peuvent être mises en perspective d'un
contenu froid, destiné plutôt aux prospects (ici, les
solutions alternatives, par exemple).
Vu sur le site Nokia (Mars
2009).
Communiquer sur la nouveauté ne suffit pas à
fidéliser une audience. Le contenu doit correspondre
à un besoin-utilisateur à un temps T. Cela impose de
réfléchir, en amont, à une stratégie
d'animation. Formalisée dans un planning éditorial,
celle-ci vise à proposer un contenu adapté à
la période.
- France-Examen choisit son contenu en fonction des
périodes de l'année
- Loupe pour zoomer sur l'image
-
Commercialisant des services d'accompagnement scolaire aux
candidats du Bac et du Brevet, France-Examen propose aussi du
contenu éditorial régulièrement mis à
jour. Celui-ci est choisi en fonction des périodes de
l'année. En février, par exemple, le site propose des
conseils pour réussir son deuxième trimestre. La
stratégie d'animation éditoriale est établie
en amont, pour toute une année scolaire.
Vu sur le site France-Examens (Mars 2009).
1.2 S'appuyer sur un dispositif de marketing relationnel
L'animation éditoriale peut prendre corps dans un
véritable dispositif relationnel. En la matière, deux
formats éditoriaux émergent pour s'imposer dans les
stratégies de fidélisation en ligne : l'E-magazine et
la newsletter. Idéalement, ils
fonctionnent de paire.
Comme tout bon périodique, chaque E-magazine "sort"
à un rythme régulier. Ainsi, il instaure un
rendez-vous avec la cible. Conçu autour d'un rubriquage
pérenne, pour que l'internaute conserve ses repères,
il peut déployer des thématiques intimement
liées à la vie de l'entreprise. Mais aussi des
contenus à dimension conseil, pour consolider davantage la
relation.
- Le Crédit Agricole propose un E-magazine bâti
autour des thématiques liées à l'argent
- Loupe pour zoomer sur l'image
-
Avec son magazine en ligne, le Crédit Agricole accompagne
ses clients sur toutes les problématiques liées, de
près ou de loin, à l'argent : logement, santé,
véhicule, travail… La banque fait ainsi honneur
à sa baseline (Une relation durable, ça change la
vie). Ce parti-pris institue la marque comme un partenaire
privilégié de ses clients, à chaque
étape de leur vie.
Vu sur le site Crédit Agricole (Mars 2009).
Incitant le lecteur à revenir sur le site, l'E-magazine
dispose d'un pendant plus direct : la newsletter. Elle peut tout
à fait en reprendre les contenus et pointer vers le
magazine. Ou exister pour elle-même, avec un relais de
l'actualité et des dernières nouveautés du
site.
Sollicitée par l'internaute, elle lui est envoyée
dans sa boîte mail. Elle gagne à miser sur les
mêmes leviers que l'E-mag : un envoi à date fixe, du
contenu à valeur ajoutée, un rubriquage et une
identité installés dans la durée... Même
si elle n'est pas ouverte tout de suite, la newsletter permet
à la marque de régulièrement se rappeler au
bon souvenir de l'audience.
- A chaque parution de son magazine en ligne, Darty le relaie via
une newsletter
- Loupe pour zoomer sur l'image
-
Pour entretenir la relation avec ses clients, Darty capitalise
sur un dispositif éditorial complet, reposant notamment sur
un E-magazine. Agrémenté de conseils pour bien
s'équiper en high-tech et en électroménager,
de quiz et autres sondages, celui-ci fait l'objet d'un relais dans
une newsletter. Ainsi, l'audience n'oublie pas la parution de
chaque nouvelle édition.
Vu sur le site Darty (Mars 2009).
Dans le cas d'une marque à fort enjeu de
fidélisation, E-magazine et newsletter peuvent
s'intégrer à un dispositif CRM encore plus complet. A
l'image du secteur de la grande consommation, nombreux sont les
acteurs à mettre en place des sites-dédiés
à la relation-client. En plus d'un contenu éditorial
enrichi au jour le jour, ces sites-conso proposent des programmes
de fidélisation avec des réductions à
imprimer, des systèmes de points, des jeux-concours...
- Danone exploite tous les leviers de la fidélisation
- Loupe pour zoomer sur l'image
-
Bons de réduction à imprimer, cadeaux à
gagner, conseils nutritionnels et programmes sportifs, recettes de
cuisine, actualités-produits… Avec Danoneetvous.com,
Danone exploite les ressorts classiques de la fidélisation
mais aussi l'interactivité et les possibilités
illimitées offertes par le média Web. Les contenus
sont enrichis au jour le jour. Un sans-faute.
Vu sur le site danoneetvous.com (Mars 2009).
2. Donner la parole et écouter
La marque ne peut se contenter d'une relation à sens
unique. Pour répondre aux attentes de vraiment gagner son
audience, elle doit aussi l'écouter Et savoir, aussi,
prendre du recul pour laisser les consommateurs s'exprimer entre
eux.
2.1 Proposer des espaces de discussion
Dès lors qu'il accorde du crédit à une
marque, le client peut avoir envie de s'adresser directement
à elle. L'entreprise aurait alors tort de se priver de ne
pas le satisfaire. Elle peut donc proposer sur son site un espace
où elle laisse ses experts répondre aux questions des
internautes.
Les thématiques traitées gagnent à ne pas
porter uniquement sur les produits que la société
commercialise, mais, plus largement, sur leur consommation et leur
utilisation. Par exemple, un acteur du secteur peut faire
intervenir des nutritionnistes, un équipementier sportif des
coachs... Ainsi, la marque devient une référence dans
le quotidien du consommateur.
La mise en place d'un blog constitue une autre manière
d'échanger avec la cible. A condition de prendre le parti de
la transparence, ce format laisse aux utilisateurs la
possibilité de dialoguer avec la marque, via les
commentaires. Le blog gagne à être incarné par
un ou plusieurs individus véritables, pour davantage de
proximité. Et à répondre
systématiquement aux commentaires... Un investissement en
temps donc, qui ne doit pas être laissé au hasard.
- Le blog de Michel-Leclerc joue la carte de la
proximité
- Loupe pour zoomer sur l'image
-
A chaque post que le dirigeant des magasins Leclerc publie sur
son blog, les commentaires affluent. Il faut dire que, depuis son
lancement, le blog repose sur la transparence et la
convivialité. Les commentaires et questions sont
traités très rapidement et un véritable
dialogue s'instaure. Un exemple.
Vu sur le site Michel-Edouard Leclerc (Mars 2009).
2. 2 Autoriser l'internaute à créer du
contenu
La proximité entretenue entre une marque et ses
consommateurs passe aussi par sa propension à les
fédérer. Les communautés de marques peuvent se
constituer avec une prise de recul plus ou moins forte de
l'entreprise, selon sa maturité.
Une marque peut aussi s'affranchir de la relation que ses
consommateurs nouent entre eux. Et proposer, un espace au sein
duquel elle n'intervient pas. On pense bien sûr aux forums
mais, ceux-ci sont souvent difficiles à modérer. Et
les thématiques abordées peuvent desservir l'image de
l'entreprise.
Les espaces où les consommateurs créent
eux-mêmes du contenu, sur la base d'un sujet donné,
ont eux tout pour plaire : peu coûteux, sollicités par
l'internaute, ils améliorent la confiance qu'il accorde
à la marque. Celle-ci n'est plus vue comme simplement
mercantile.
- Nestlé laisse les mamans se conseiller entre elles
- Loupe pour zoomer sur l'image
-
Sur son site dédié aux mamans d'enfants en
bas-âge, Nestlé leur propose de rédiger leurs
"ruses". Les mères les partagent ensuite avec les autres
membres de la communauté et, via un système de
notation, les meilleures sont mises en ligne. Les mamans se sentent
moins seules face à leurs problèmes du quotidien et
ont envie de revenir sur le site pour voir si leurs ruses plaisent
ou pour profiter de celles des autres.
Vu sur le site Nestlé Bébé (Mars
2009).
Parfois, l'entreprise peut même s'affranchir
complètement de la communauté qu'elle
créée. Les liens qui se tissent alors entre ses
membres participent de l'attachement à une marque. La
communauté créé des habitudes et l'internaute
en devient vite "accroc". Il se fidélise à un
produit, à une marque, sans s'en rendre compte. Ce
parti-pris passe souvent par la création d'un site
communautaire dédié.
- Playsation a mis en place une communauté
entièrement animée par des passionnés
- Loupe pour zoomer sur l'image
-
Perçue comme quelque peu distante, Playstation a mis en
place un site entièrement dédié à ses
clients. Les consommateurs deviennent les acteurs principaux de la
relation. Ils peuvent créer leurs blogs, échanger
avec d'autres passionnés, se rencontrer par affinité
vidéoludique… Mais aussi, être invités
par la marque à des événements. Une
réussite pour Playstation qui a fédéré
un cœur de cible très actif, qui passe plus de 20
minutes sur le site à chaque visite !
Vu sur le site Players
Republic (Mars 2009).
L'investissement progressif des réseaux sociaux par les
marques constitue le dernier levier en vogue pour
fédérer des communautés de marques :
création de groupes sur Facebook, communication sur
l'actualité de l'entreprise en temps réel via
Twitter... Avec ses nouveaux médias, la marque investit le
quotidien et la vie personnelle de ses consommateurs.
3. Guider l'internaute dans ses choix
En donnant la parole à ses utilisateurs, un site apprend
aussi à mieux les connaître. Elle est, de fait, en
mesure de mieux les satisfaire.
La création de contenus conseils introduit de la
proximité et génère de la confiance.
Réclamée par plus d'1 internaute sur 3, elle prouve
que la marque peut s'affranchir de son discours commercial. Ces
contenus peuvent prendre la forme de guides d'achat pour bien
choisir un produit, de conseils d'utilisation pour bien
l'utiliser... Avec eux, l'internaute ne se sent pas livré
à lui-même mais guidé vers ce qui correspond le
mieux à son besoin.
- Camif propose toujours des guides d'achat pour chaque
catégorie de son catalogue
- Loupe pour zoomer sur l'image
-
Présent sur des segments très variés, du
mobilier à l'habillement en passant
l'électroménager, La Camif a eu besoin de passer
d'une image de distributeur généraliste à
celle de multi-spécialiste. La mise en place de guides
d'achat pour chaque thématique lui a permis d'asseoir sa
légitimité sur chaque catégorie de son
catalogue. Et, surtout, d'offrir un contenu réellement utile
pour l'internaute qui se sent guidé dans ses choix.
Malgré le contexte actuel, ce type de contenus reste mis en
œuvre.
Vu sur le site Camif (Mars 2009).
La marque peut aussi aller plus loin en étendant son
territoire de communication en traitant de sujets indirectement
liés à son corps de métier. Elle passe d'un
site-vitrine à un site-repère. Ainsi, un acteur de
l'agro-alimentaire avec un positionnement bien-être peut
proposer des programmes sportifs, un opérateur de
crédit peut donner à voir toute une palette de bons
plans consos...
- Avec croquonslavie, Nestlé accompagne ses internautes
vers le bien-être
- Loupe pour zoomer sur l'image
-
Dans son dispositif CRM, Nestlé intègre un site
dédié au plaisir et au bien-être. Il contient,
certes, des conseils ayant trait à l'alimentation…
Mais, plus largement, donne à voir toute une palette de
contenus accompagnant le consommateur vers le bien-être au
sens large. A ce titre, la marque n'hésite pas, comme dans
l'exemple ci-dessus, à donner des conseils pour
arrêter de fumer.
Vu sur le site Croquonslavie.fr (Mars 2009).
4. Personnaliser la relation
Idéal pour connaître comportements et collecter des
informations sur sa clientèle en base de données,
Internet offre des moyens de personnalisation innombrables.
4.1 S'adresser à l'internaute en tant qu'individu
Appeler les visiteurs d'un site par leur nom : le principe est
plutôt classique mais fait toujours son petit effet.
L'utilisateur arrive sur un site dont il est déjà
client, et on lui dit "bonjour Julien, bienvenue chez vous"... Le
recours aux éléments propres à
l'identité est également souvent utilisé dans
les objets d'e-mailing. Avec, pour résultat, un taux
d'ouverture supérieur de 7 % quand c'est le cas.
4.2 Cibler les offres et le contenu
On peut aussi proposer des services à l'utilisateur en
fonction de son profil ou de ses habitudes d'achat.
On s'appuie sur les champs classiques relatifs à
identité. Selon son sexe, son âge ou son pays de
résidence, on lui propose des services adaptés. Cela
peut même aller jusqu'à la création d'un
environnement de site propre à chaque profil. Garden Escape,
leader du jardinage en ligne, proposait ainsi une page
correspondant au climat du domicile du visiteur. Le tout, en se
basant sur son code postal (US).
De plus en plus, la personnalisation se fait autour des
habitudes d'achat du consommateur. Selon les produits qu'il a
récemment achetés, en qualité comme en
quantité, on lui met en avant ceux qui correspondent le plus
à son comportement.
La personnalisation des offres peut aussi s'intégrer
à des campagnes d'e-mailings ciblés. En la
matière, Aquarelle.com, boutique de livraison de fleurs en
ligne, fait figure de référence. Après une
phase de tests ayant permis de déterminer la meilleure
offre/prix/cadeau par typologie de clients, Aquarelle a mis en
place des campagnes automatiques, personnalisées.
Résultat ? Des revenus de 7 % supérieurs aux
campagnes traditionnelles.
4. 3. Proposer des conseils adaptés à chacun
Une marque gagne aussi à personnaliser les conseils
qu'elle formule. La mise en place de quiz permettant de cerner le
profil de l'internaute est à ce titre moins coûteuse
que le fait de répondre individuellement à chacun.
Une fois conçus, ces quiz prodiguent des conseils
automatisés, en fonction des réponses de
l'internaute.
- Clarins propose des ordonnances beauté
personnalisées
- Loupe pour zoomer sur l'image
-
Après avoir répondu à plusieurs questions
sur ses préférences en matière de
beauté et de cosmétiques ou sur les
caractéristiques de sa peau, la cliente de Clarins se voit
proposer une ordonnance beauté. Celle-ci contient toute une
série de conseils, et notamment les produits les plus
adaptés au profil de la consommatrice. Un bon moyen de
suggérer que la marque connaît bien son métier
et ses clientes. Et qu'elle a des solutions pour chacune.
Vu sur le site Clarins (Mars 2009).
4.4 Laisser l'internaute décider
Proposer des offres personnalisées selon un profil ou des
comportements d'achat, c'est bien... Mais sans doute un peu
réducteur. L'utilisateur est complexe : il évolue au
cours du temps, il ne correspond pas nécessairement à
ce que son identité pourrait laisser penser... Et, surtout,
il n'aime pas toujours que l'on décide pour lui.
Souris en main, le Web donne à l'internaute la sensation
d'être aux commandes, de construire lui-même sa propre
expérience. Pourquoi la marque se priverait-elle de
l'autoriser à le faire ? La personnalisation idéale,
c'est celle qui donne à l'utilisateur les moyens de choisir
lui-même les offres qu'il souhaite recevoir ou
l'environnement multimédia dans lequel il souhaite
s'inscrire.
Au moment où le client s'abonne à une newsletter,
on gagne à lui demander de quel type d'offres il souhaite
disposer. Voyages-SNCF le fait par exemple, en laissant le choix
à l'abonné de recevoir les offres train, hôtel,
séjour ou voiture. Expedia va même plus loin en
proposant un système d'alerte régulier : l'internaute
indique où et quand il envisage de partir et, chaque jour ou
chaque semaine , il reçoit les meilleures offres
correspondant à ses critères.
Mieux, on a aussi grandement intérêt à
personnaliser l'expérience-utilisateur. L'internaute
sélectionne les contenus qu'il souhaite voir
apparaître, il les organise... En clair, il construit ses
pages comme sa déco intérieure, c'est-à-dire
selon ses préférences réelles. Il
s'agit-là du meilleur moyen pour qu'il se sente chez lui et
n'ait plus aucun intérêt à s'aventurer chez les
voisins...
- Orange permet à l'internaute de personnaliser sa page
d'accueil
- Loupe pour zoomer sur l'image
-
La page d'accueil du site Orange est entièrement
personnalisable. L'internaute, sans s'enfermer dans un profil,
sélectionne en bas les contenus qu'il veut voir afficher en
premier. Il les glisse ensuite dans le centre de la page, selon ses
intérêts. Et peut faire évoluer cette
organisation à tout moment. Un excellent biais pour laisser
l'internaute maître de ses choix.
Vu sur le site Orange (Mars 2009).
Avec la prise de parole, l'écoute, l'accompagnement et la
personnalisation, la récompense est le cinquième
levier de fidélisation. Le seul, sur lequel
l'éditorial n'a pas grand rôle à jouer. Pour le
reste, il est d'une fidélité remarquable...